BLOND (Haute-Vienne)

Blond : bâti au pied du versant nord de la montagne qui porte son nom, le bourg de Blond est traversé par l'Issoire qui prend sa source en amont, à l'extrémité d'une faille faisant communiquer par le col de la Séchère, le plateau de Limoges avec les vallonnements de la Basse Marche. L'église des XIIe et XIIIe siècle au chevet de pur style roman limousin, puissamment fortifié au XVIe siècle pour résister aux assauts répétés des Huguenots.

Blond, pays de légendes, est une des communes les plus intéressantes pour l'archéologue et le touriste.L'ancien nom de Blond (Blatomago) vient de Blato qui signifie "blé" et Mago qui veut dire "marché".Bâti aux pieds du versant nord des monts qui portent son nom, ce bourg voit surgir les sources de l'Issoire.Les hommes de la préhistoire ont laissé leurs empreintes sur toute la commune, comme en témoignent menhirs et dolmens. Les gallo-romains ont aussi laissé des vestiges de leur passage. Pour se protéger, au cours des guerres de religions, les blondauds fortifièrent l'église romane du 12ème siècle. C'est ainsi que sont apparus au 16ème siècle, créneaux et mâchicoulis.
L'élevage ovin et bovin est en nombre sur la commune de Blond. Les élevages de Blond ne s'arrêtent pas à la tradition limousine reconnue pour ses viandes d'agneaux et de bœufs. En effet, la commune de Blond possède une porcherie et un élevage de chapons
Blond donne une place conséquente au sport : terrain de tennis, stade, terrain de pétanque, sports équestres et 52 km de sentiers balisés divisés en 7 chemins de randonnées.

Découvrez :
le patrimoine de Blond (église fortifiée, croix, lavoirs, fontaines...)
les Rochers de Puychaud

	L'église de Blond, de pur style roman Limousin, date du 12ème siècle. Elle fut fortifiée au 16ème siècle par les habitants du bourg pour résister aux assauts des Huguenots durant les guerres de religions. A l'intérieur, appréciez de belles statues polychromes. Les fontaines Saint-Martin, grâce à leur eau, soignent les douleurs. La légende des cloches de Blond explique que l'église possédait trois cloches. L'une d'elle éloignait l'orage. Cette dernière attirait la convoitise des habitants des communes alentours.
Beaucoup de croix de granit se trouvent aux croisées des chemins sur le territoire de Blond. Elles indiquent de multiples pèlerinages. Deux d'entre elles sont remarquables : la croix de la Montjoie de Ladégaillerie et la croix des sept Fayauds. La croix monolithique des sept Fayauds mesure 2m10. Elle est dit-on taillée dans un menhir. La légende raconte qu'elle aurait été élevée sur la tombe d'un soldat Romain. Plus tard, un paysan aurait fait tirer la croix par ses bœufs pour la déplacer. La croix n'a pas bougé et les bœufs seraient morts d'épuisement.
	Les fontaines du village des Monts sont placées côte à côte au nombre de deux elles forment un angle droit. Elles sont constituées de pierre sèche et de dalles de granit.Le lavoir au village de la Betoule atteste du travail des femmes sur des " pierres à laver " au XIX siecle et debut du XX siecles. Sur les Rochers de Puychaud l'on peut voir la plaque Frédéric Mistral symbolisant la frontière entre la langue d'oc et la langue d'oil. Cette plaque est dédiée à la mémoire de Frédéric Mistral.(posée en 1930)

Une nature préservée - les Rochers de Puychaud dans la Communauté de communes du Haut Limousin

Les Rochers de Puychaud sont d'énormes blocs erratiques (de nature différente du sous sol souvent apportés par des glaciers). Ils marquent la limite entre la langue d'oc et droit écrit d'une part et la langue d'oil droit coutumier d'autre part. Une plaque dédiée à Frédéric Mistral rappelle cette frontière.
Ces pierres sont au nombre de quatre. L'une, allongée et creusée en son milieu, est si élevée qu'on y a fait sceller des crampons pour son ascension, elle s'appelle le Berceau. Une autre, la grosse, s'appelle la Tourte. Une troisième est nommée la Niche et la quatrième Pierre Branlante, mais elle a été calée.
Proche des Rochers de Puychaud, admirez le panorama des Monts de Blond. Détendez vous dans une nature abondante et apaisante.

Chevet avec arcatures, double mouluration limousine, corniche à modillons, 2ème moitié XIIe s.

Fortifications de la façade ; nef unique de 5 travées, XIXe s. ; statues en bois doré, XVIIe s.